L’Espagnol Fernando Alonso est reparti de Silverstone avec trois points de plus en poche.
Il s’attaque désormais à la seconde moitié de la saison avec la ferme intention d’inscrire encore plus de points et ainsi permettre à l’équipe Renault de rivaliser pour la 4ème place du championnat du monde des constructeurs.
Monté sur la 2ème marche du podium en 2004, Alonso l’avait emporté à Hockenheim en 2005.
Le Grand Prix de Grande-Bretagne s’est déroulé dans des conditions quasi apocalyptiques. Vous avez marqué trois points… Quel était votre état d’esprit à l’issue de la course ?
FA : « J’avais dit que sous la pluie tout pouvait arriver, cela a finalement été le cas. Cela a été une course difficile, avec des conditions de piste très changeantes. Nous n’avons pas fait le bon choix en termes de pneus lors de mon premier arrêt et j’ai beaucoup usé mes enveloppes. Contrôler la voiture était devenu très délicat, surtout en fin de course. Nous aurions pu peut être faire un meilleur résultat mais au final, j’ai pu marquer trois points, ce qui, du point de vue du championnat et des attentes de l’équipe, était important. »
Le cap de la mi-saison est désormais passé.
Comment voyez-vous la suite du championnat ?
FA : « Il est important pour nous de continuer de progresser car nous espérons tous bien finir cette saison et briller à quelques occasions. Nous ne sommes pas pour le moment en mesure de rivaliser avec les équipes leaders, mais nous avançons dans la bonne direction, l’équipe travaille beaucoup et de mon côté, je tâche de faire mon maximum. »
Nous redécouvrons cette saison le Grand Prix d’Allemagne à Hockenheim. Quelles sont les exigences de ce tracé selon vous ?
FA : « C’est une piste très physique pour les pilotes. Il peut faire assez chaud, ce qui rend cette épreuve généralement aussi difficile pour les mécaniques. En ce qui concerne la voiture, la vitesse de pointe en ligne droite est nécessaire, mais pas autant qu’elle pouvait l’être par le passé, lorsque le circuit était différent. Dans les virages lents, l’adhérence est toujours faible mais il est possible de compenser avec de bons réglages mécaniques et une voiture facile à conduire. Pour être rapide à Hockenheim, le bon compromis est toujours difficile à trouver. »
source F1-live